Partagez vos événements avec nous
Évènements
Location de la salle des fêtes et de Synagogue
Télécharger le contrat de location
Téléphone
09 50 81 83 43
Evenements
Partagez vos événements avec nous
Mariages
Un mariage juif traditionnel est rythmé par de nombreux rites tous plus symboliques les uns que les autres. Nous vous parlons ici du déroulé typique d’un mariage religieux très réglementé par la religion judaïque.
Le déroulé
Les deux futurs mariés ne se voient pas pendant une semaine, de façon à se retrouver le jour du mariage dans la synagogue. Le futur marié (‘Hatan) et la future mariée (Kala) doivent jeûner le jour du mariage et ce, jusqu’au moment de la cérémonie. Pendant ce jeûne, le couple récite des prières.
Bat ou Bar mitzva
La bar-mitzva (en hébreu : בר מצווה) est le statut de majorité religieuse acquis par les jeunes garçons juifs, à l’âge de 13 ans . Par extension, l’expression désigne aussi la cérémonie facultative célébrant ce passage. L’équivalent féminin est la bat-mitzva, par laquelle la jeune fille juive atteint sa majorité religieuse, à l’âge de 12 ans. Une cérémonie peut être célébrée, généralement dans la sphère familiale. Ces cérémonies existent depuis le xive siècle pour les garçons, et depuis le xxe siècle pour les filles.
Brith Mila
La circoncision est un rituel obligatoire pour les Juifs. Fidèles à la tradition millénaire de leurs ancêtres, les garçons juifs sont circoncis au huitième jour à partir du jour de la naissance inclus, avant le crépuscule.
La Brit milah peut se passer pendant les jours de fêtes, et le Shabbat qui doit être transgressé pour respecter cette Mitzva (Commandement) du 8e jour.
Jeu d’instruments utilisés pour réaliser la brit milah, exposé dans le musée de la ville de Göttingen.
D’un point de vue médical, il a été découvert qu’il faut justement sept jours en moyenne pour que les saignements du nouveau-né liés à la carence en vitamine K (nécessaire à la coagulation du sang) cessent.
En cas de suspicion médicale (poids faible, maladie, ictère ou autre), la brit milah peut être repoussée jusqu’à une date ultérieure. « Les sources juives classiques sont conscientes de certains risques et précisent qu’en cas de mort d’un enfant aîné, le petit frère ne doit pas être circoncis ». De nos jours, des tests de coagulation de sang sont pratiqués systématiquement les jours précédents la circoncision pour éviter tout risque lié à l’hémophilie.
C’est au père qu’il incombe de circoncire son fils. Le temps qui lui est imparti lors du huitième est du matin jusqu’au coucher du soleil, on ne pratiquera pas la Brit milah la nuit. Toutefois, il peut déléguer l’exécution de la circoncision à un mohel, soit un circonciseur rituel, qui n’est pas forcément rabbin ni médecin (bien qu’il puisse l’être) mais doit au minimum être un Juif pieux formé pour cela.
L’enfant repose sur les genoux du sandaq (du grec syndic) qui aide le mohel en exposant la zone opératoire en maintenant les membres inférieurs de l’enfant. Le sandaq est préférentiellement le grand-père paternel, puis le grand-père maternel puis tout autre personne respectable, de préférence une personne sage (Talmid Hakham).
Lors des circoncisions cérémonielles dans la synagogue, on utilise souvent un banc ou siège de circoncision. Certains bancs ont deux sièges ; le sandaq est assis à gauche avec le bébé, pendant que le siège de droite reste vide pour le prophète Elie.
Chaque mohel a sa technique selon sa formation initiale et son expérience. Toute milah doit être pratiquée ou supervisée par un mohel expérimenté qui connaît la Halakha et maîtrise toutes les phases de la milah et de ses complications éventuelles.
Les grands principes sont :
- la Milah proprement dite : section du prépuce tout en protégeant le gland ;
- la Perya ou déchirure : ablation de la muqueuse interne du prépuce accolé au gland ;
- la metsitsa ou succion post Perya ; dans la pratique ultra-orthodoxe, le mohel suce le sang en appliquant sa bouche sur le pénis du bébé afin de « nettoyer » la
- plaie.
- la Havisha ou pansement antihémorragique qui suit une hémostase parfaite ;
- la Bakara Rishona ou visite de contrôle le soir de la Milah ;
- la Bakara Chenia ou retrait final du pansement, de 24 heures à 72 heures après selon la décision du mohel.
Si une hémorragie même légère persiste 15 minutes après le pansement, il faut sans délai consulter un médecin.
Après l’opération, il est procédé à une bénédiction durant laquelle l’enfant reçoit son prénom hébraïque, en lui souhaitant de grandir en juif et de transmettre un jour à son tour, sa foi. Ainsi, le juif est engagé dans l’Alliance, mais aussi sa descendance dans les générations futures.
Ensuite, l’enfant est rendu à sa mère.
